20 février 2010
Dimanches à l'Elyséee
Ceux qui ont assisté à la tournée «Bleu pétrole» gardent en mémoire le souvenir d'un concert plus fort que la vie. Alain était au sommet de son art et au plus bas physiquement. Une voix insensée, pleine, habitée, tout en reflets moirés mi-satin, mi-velours, une gestuelle millimétrée, des textes incarnés à la syllabe près, des musiciens au diapason. Eblouissant. En répétition, Alain repoussait les limites, s'essayait à des reprises vertigineuses, maltraitait ses tubes, réhabillait les morceaux plus intimes. Une exigence folle pour ne pas décevoir son public. Jamais. Et à aucun prix. (cultura)
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