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le vent nous portera
5 octobre 2010

Get lucky

mark_knopfler

De toute évidence, la règle tacite selon laquelle les artistes chevronnés ayant fait une brillante carrière ont tendance à perdre de leur créativité avec le temps ne s'applique pas à Mark Knopfl er. Ce dernier est bien trop occupé à écrire, enregistrer, partir en tournée et s'éclater. Ainsi, en cette fi n de première décennie du 21ème siècle, et à l'heure où d'autres stars aux millions d'albums vendus essaient tant bien que mal de poursuivre leur carrière à un rythme de tortue, M. Knopfl er s'apprête à sortir son cinquième album studio en dix ans, et c'est encore une fois un véritable bijou. Get Lucky, qui a été enregistré dans ses studios British Grove primés de l'ouest londonien et co-produit avec ses acolytes de longue date Chuck Ainlay et Guy Fletcher, est un voyage à travers les racines musicales d'une vie entière, auréolé de superbes arrangements. Outre ses accords harmonieux de folk et de blues mêlés à l'originalité de ses textes, l'album est empreint de touches britanniques personnalisées et d'un lyrisme observationnel très marqué. Le titre « Border Reiver » tire son nom des pirates qui écumaient les frontières anglo-écossaises il y a de cela des siècles. Cette chanson reprend également un thème d'un des titres de l'album de 1978 qui a permis à M. Knopfl er de se faire un nom dans le métier. L'album, où la vivacité des personnages est égalée par l'éclat de l'instrumentation, s'achève sur l'émouvante « Piper To The End », écrite en hommage à Freddie, l'oncle de Mark. C'était un joueur de cornemuse du 1er Bataillon, Tyneside Scottish, régiment Black Watch (Royal Highland Regiment), qui avait emporté son instrument sur le front et s'est fait tuer avec à Ficheux, près d'Arras en mai 1940, à tout juste 20 ans. Parmi les nouveaux titres, c'est avec un immense plaisir qu'il chantera les chansons que le public lui réclamera et qui font partie intégrante de nos vies à tous. « Le fait est que les anciennes chansons de Dire Straits sont devenues des repères dans la vie des gens. Il va de soi que j'en ferai ça et là des versions différentes afi n de préserver l'essence même de ces morceaux et le sens qu'ils ont pour moi, tout en évitant le style cabaret. Mais dans certains cas, comme pour les séries de notes rapides à la fi n de « Sultans », si vous ne les faites pas, les gens ne s'y retrouvent pas. J'aime rejouer les anciennes chansons, c'est moi qui les ai écrites et les gens aiment les entendre, c'est aussi simple que cela. »

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