Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le vent nous portera
9 octobre 2010

Station to station

station_to_station_

Tels sont les premiers mots que chante David Bowie dans son dixième album studio. En partie influencé par son rôle dans «The Man Who Fell To Earth» («L'Homme Qui Venait D'Ailleurs»), et toujours prompt à innover, Bowie s'est transformé en Thin White Duke, un personnage composite dérivé du sien dans le film (l'extraterrestre Thomas Jerome Newton), mais également inspiré par Buster Keaton et les artistes de cabaret européens. Le titre d'ouverture de plus de dix minutes annonce la couleur sans équivoque : l'auditeur sait que David Bowie est de nouveau en pleine mutation majeure.. Il précède le Top 10 hit (de chaque côté de l'Atlantique) «Golden Years», morceau très singulier qui évoque le funk et la soul de son album précédent, dont les textes, expression d'une certaine forme de remords, invitent l'auditeur à «courir après les ombres» («Run for the shadows»). «Word On A Wing» est la première des deux ballades du disque, et aborde le thème de la religion «TVC15» et «Stay» se suivent et mettent davantage en exergue la couleur funky du disque. Grand admirateur de la version de Nina Simone de cette ballade, David Bowie a repris «Wild Is The Wind» de Dimitri Tiomkin et Ned Washington en clôture du disque. De l'avis général, il s'agit là d'une des plus incroyables expériences vocales de sa discographie. L'album «Station To Station» s'est classé dans le Top 5 de chaque côté de l'Atlantique. Beaucoup considèrent que ce disque de David Bowie a divisé ses années 70 en deux parties distinctes.(cultura)

Publicité
Publicité
Commentaires
le vent nous portera
Publicité
Albums Photos
Archives
Publicité