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le vent nous portera
7 février 2014

AU-DELÀ CHORÉGRAPHIE DELAVALLET BIDIEFONO / TEXTE DIEUDONNÉ NIANGOUNA -Creil - 01 2014 -

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En mai 2011 le chorégraphe Congolais DeLaVallet Bidiefono avait électrisé la scène de la Faïencerie avec Empreintes - On posera les mots après. Le public avait alors découvert une danse d’urgence gonflée d’énergie et de rage. Il revient aujourd’hui présenter sa nouvelle pièce créée à Brazzaville et présentée au Festival d’Avignon. A Brazzaville la mort est au coeur du quotidien. D’abord, il y a la guerre civile. Un souvenir encore brûlant dont on n’aime pas parler, mais qui fait encore sursauter au moindre bruit ou mouvement inhabituel. Et puis il y a l’aujourd’hui. Le moindre accident ou la moindre petite fièvre peut être fatale au plus costaud. L’explosion de tout un quartier de la ville début 2012 a rappelé à chaque habitant l’insécurité et la désinformation dans laquelle il vit. Ici la mort ne passe pas inaperçue. Les morts sont veillés six jours, durant lesquels l’entourage proche ou lointain du défunt s’installe autour de son domicile. Les veillées rythment la vie des quartiers et c’est presque impoli de chercher à connaître la cause du décès. A Brazzaville la mort est là et c’est ainsi, elle n’a pas à se justifier. Avec Au-delà, DeLaVallet Bidiefono souhaite raconter comment il s’est frotté à la mort et comment les gens de son pays s’en arrangent aujourd’hui. Comment aussi son rapport particulier avec l’« Au-delà » nourrit son engagement artistique et donc politique.

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