Insupportable
C’est l’histoire d’un homme qui tombe. Mais comme cet homme a fait « profession de rire », il préfère parler d’une « mise au piquet » (voir la couverture de son livre) que d’une chute. L’histoire peut se résumer ainsi : remaniement – élyséen – de la direction, chronique « borderline » (dixit l’intéressé), limogeage. Alors Didier Porte en tire la conclusion suivante : « il l’a bien mérité ». Le problème c’est qu’il se trompe, comme le prouve son papier pour « Siné hebdo » daté du 27 mai 2009 où il prend la défense de France Inter après l’édito de la semaine passée de Pierre Concialdi, en disant, en substance, qu’Inter est synonyme de liberté. Et Didier Porte ne s’arrêtera pas là, puisqu’il va même jusqu’à défendre Jean-Luc Hees et Philippe Val dans le « Télérama » du 24 juin 2009.