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le vent nous portera
15 décembre 2014

Hans Silvester - Abbaye de Daoulas - 10 2014 -

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Un événement inédit marque le printemps 2014 à l’Abbaye de Daoulas : l’exposition d’une trentaine de photographies de grand format de Hans Silvester s’installe dans les jardins à partir du 28 mars. Fervent défenseur de la nature, Hans Silvester retourne chaque année depuis maintenant onze ans dans la basse vallée de l’Omo, un territoire aux confins de l’Éthiopie, du Kenya et du Soudan. Son premier voyage était motivé par le désir de connaître la vallée du Rift, berceau de l’humanité, « de comprendre pourquoi et comment tout avait commencé là » et de photographier les habitants, gardiens de notre patrimoine commun. Cette zone très difficilement accessible est aujourd’hui peuplée d’une quinzaine de tribus nomades ou semi-nomades n’ayant jusqu’alors guère été confrontées au monde moderne et à la mondialisation, si ce n’est brutalement avec la guerre civile au proche Soudan impliquant un gros trafic d’armes. Cette exposition photographique intervient dans le cadre du projet culturel de l’Abbaye comme la suite logique de l’exposition « Tous des sauvages ! » qui interroge notre rapport à l’autre et à la différence. Sans objectif de démonstration, elle s’impose avant tout par la force des images, leur beauté formelle et leur impact émotionnel. Elle présente un regard sensible sur notre humanité, en particulier, sur les enfants porteurs à la fois de nos quotidiens et de nos espérances. De grands visages peints avec des argiles colorées accueillent le visiteur dès l’entrée de l’Abbaye. Un parcours photographique dans les jardins commenté par Hans Silvester permet de poursuivre la découverte de ces peuples si différents de nous – mais moins qu’il n’y paraît : des enfants qui jouent à la balle comme le font les nôtres, des mères et leurs enfants comme tant de mères et enfants partout ailleurs. Pourrait-on dire comme Jules Renard dans son Journal : « Je ne dirai pas comme Jean-Jacques Rousseau : « Je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vus ; j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. » Non, non ! Je suis fait comme tout le monde et, si j’arrive à me voir dans ma glace, solidement accrochée, je verrai l’humanité presque toute entière. »

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