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le vent nous portera
24 septembre 2019

Peter Lindbergh

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Devenu célèbre grâce à ses clichés en noir et blanc de stars et de mannequins, le photographe de mode allemand est mort à l’âge de 74 ans. Peter Lindbergh, célèbre photographe de mode connu pour ses tirages en noir et blanc mettant en scène mannequins et commédiennes, est mort à 74 ans, a fait savoir sa famille mercredi 4 septembre. De son vrai nom Peter Brodbeck, il était l'un des artistes les plus prisés des magazines de mode à la fin du XXe siècle. Il avait notamment travaillé pour Vogue – encore très récemment –, Vanity Fair, Elle et Marie-Claire, pour lesquels il a photographié de nombreuses personnalités comme Catherine Deneuve, Naomi Campbell, Cindy Crawford ou encore Linda Evangelista. Au printemps dernier, la fondation Giacometti, à Paris, lui consacrait une formidable et surprenante exposition, où les images des stars photographiées par Lindbergh – de Jeanne Moreau à Kate Moss ! – côtoyaient les oeuvres du sculpteur suisse Alberto Giacometti (1901 –1966), dont, par exemple, un portrait de sa compagne Annette. « J’ai l’habitude de travailler avec des gens vivants, mais avec les sculptures de Giacometti, on a l’impression qu’elles sont plus vivantes que des hommes », avait confié le photographe sur la radio France Inter, fin mars. “Choses fortes et vraies plutôt que jolies” Né en 1944, Peter Lindbergh grandit en Allemagne, à Duisbourg, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. De son enfance passée dans cette bourgade de RFA, il avait gardé une simplicité constante et un goût pour les paysages industriels, enfumés. Préférant l’extérieur à la froideur des studios, « les choses fortes plutôt que jolies », il fut aussi l’un des rares à révéler les cernes, parfois les rides, des stars qu’il immortalisait. Loin des stéréotypes, ses photos ambitionnaient de « libérer les femmes, et avec elles tout le monde, de la terreur de la jeunesse et de la perfection ». Passé par l'Académie des Beaux-Arts de Berlin au début des années 1960, dont il jugeait l’enseignement trop classique, Peter Lindbergh s’est rapidement installé à Arles, sur les traces du peintre néerlandais Vincent Van Gogh, dont il préférait « s’inspirer [...] plutôt que de peindre les portraits et les paysages imposés dans les écoles d’art ». Il a surtout effectué différents métiers depuis très jeune, étalagiste ou arboriculteur, a un temps voyagé en Espagne puis en Afrique du Nord, avant de rentrer en Allemagne poursuivre des études d’art à l'école de Krefeld, où il s'intéresse à l'art conceptuel. En 1971, Lindbergh part pour la ville de Düsseldorf : il y travaillera surtout la photographie, avec le photographe allemand Hans Lux dont il sera pendant deux ans l'assistant avant d'ouvrir son propre studio. Il rejoint l'important hebdomadaire allemand Stern, et collaborera pour le magazine aux côtés de grands photographes comme Helmut Newton ou Guy Bourdin avant de s'installer à Paris en 1978. C’est entre la capitale, mais aussi Arles et New-York qu’il paratgeait sont temps jusqu’à aujourd’hui.

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