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le vent nous portera
14 septembre 2023

Stromae - Multitude -

multitude

Invaincu La chanson commence par des chœurs qui nous emmènent en Afrique. Un titre court, le seul de l’album où la musique électro prend le dessus sur les mots. Ils sont rares mais puissants : « Tant que je suis en vie, je suis invaincu. » Paul Van Haver raconte son match face à la dépression : un rap dans le style combat de boxe qui motive avant de monter sur le ring de la vie. Santé Dans une dansante ambiance sud-américaine couplée à de l’électro, l’artiste dédie un titre aux oubliés dans un refrain qui dit tout : « Et si on célébrait ceux qui ne célèbrent pas. » Un hymne social rythmé par de fines formules. Dans une énumération des petites gens, il cite « les champions des pires horaires » ou les « insomniaques de profession ». La Solassitude Avec un accompagnement musical minimaliste (et une vièle chinoise !), Stromae y pratique l’une de ses spécialités : jouer un personnage, comme dans l’un de ses premiers succès, Formidable. Nicolas, un homme déprimé, enchaîne les relations sans lendemain. Pour le refrain, une formule choc : « Le célibat me fait souffrir de solitude, la vie de couple me fait souffrir de lassitude. » 4 Fils de joie Titre bouleversant dans lequel Stromae parle dans un style direct de la prostitution. Le témoignage du client et du fils se succèdent grâce aux changements de voix bluffants et aux sons du clavecin et d’un quatuor à cordes. Stromae a eu envie d’écrire sur le sujet après avoir écouté le témoignages de prostituées et de leurs enfants sur le plateau de Ça commence aujourd’hui (France 2). 5 L’Enfer Le chef-d’œuvre qu’on ne présente plus. Stromae va sauver des vies avec cette chanson dans laquelle il raconte ses pensées suicidaires. Les notes de piano subliment le morceau. 6 C’est que du bonheur Dans un rythme exotique, Stromae décrit la paternité. Le ton ironique et décalé fait de cette chanson la plus drôle de l’album, à l’image du mot « caca » qu’il semble prendre un malin plaisir à prononcer plusieurs fois. À lire aussi On a écouté le nouvel album de Stromae, pourquoi il est sublime 7 Pas vraiment La flûte persane nous fait voyager et envoûte. Le thème est un grand classique : les histoires d’amour qui finissent mal malgré les apparences. Dans le style Stromae : un refrain à l’air joyeux qui accompagne des paroles sombres. 8 Riez La plus belle chanson de l’album ? Parce que la voix de Stromae y est puissante sur le refrain. Parce que la musique électro y est plus discrète. Et surtout parce que le Belge y dévoile les rêves de quatre personnes lambda dans une élégante chronique sociale. 9 Mon amour Une mélodie légère rythmée par des percussions pour un sujet abordé avec légèreté : l’infidélité d’un beau parleur. 10 Déclaration Une déclaration faite aux femmes dans un texte féministe truffé de formules qui claquent : « Il ne faudrait pas que madame porte la culotte, même si la charge mentale on sait bien qui la porte. » 11 Mauvaise journée Un accompagnement dépaysant au charango andin, un rythme intense et un texte puissant co-écrit avec Orelsan, dont on ne présente plus la plume aiguisée. Stromae raconte la dépression : « Est-ce que tout ça c’est pas de leur faute à ces égoïstes au bonheur obscène ? » 12 Bonne journée Tout est joyeux dans ce titre auquel Orelsan a aussi participé. On retrouve les chœurs enthousiasmants, on entend les oiseaux chanter et on savoure des mots optimistes dans ce que Stromae appelle « la danse de la pluie ». (la voix du nord)

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